Josep Casas, investisseur: “Nous devons voir si le sérieux de ceux qui sont très bons l'emporte sur le manque de sérieux de ceux qui ne le sont pas”.
Il recommande de se recycler tout au long de sa vie et de s'essayer à différents secteurs d'activité.
- Vincent Rosso, investisseur : “Ce n'est pas une question de diplôme, mais de savoir comment être un meilleur entrepreneur”.
Josep Casas a étudié le génie civil à l'UPC, mais son parcours l'a finalement conduit vers l'entrepreneuriat et le secteur des startups. Son entreprise, un e-commerce appelé Naturitas, est dédiée à la vente en ligne de produits diététiques et à base de plantes, ainsi que d'aliments. L'entreprise a un marché dans plus de 20 pays et réalise un chiffre d'affaires annuel d'environ 80 millions d'euros. Il agit également en tant que business angel dans des projets tels que Incapto Coffe, une entreprise de livraison de café à domicile, ou Essentiellement, une entreprise majorquine dédiée aux voyages de luxe.
Bien qu'il n'ait jamais participé à une startup universitaire, il fait partie d'une entreprise située dans le techno-campus de Mataró, à Barcelone. Il assure que c'est un secteur où l'on trouve beaucoup de personnes dynamiques et prêtes à travailler, un profil dont les startups ont besoin. Ils recherchent principalement des personnes ayant une formation en nouvelles technologies ou en marketing. Il parle même des développeurs et regrette qu'il y en ait si peu en Espagne.
Ce type d'activité se développant à un rythme beaucoup plus rapide, il offre aux étudiants la possibilité d'être mieux formés avant de se lancer dans leur propre projet. Il reconnaît qu'il est préférable d'acquérir de l'expérience avec “l'argent et le risque des autres”.
Il ne considère pas que la situation de l'emploi en Espagne soit si difficile. Il donne l'exemple de sa propre entreprise et affirme que le chômage est nul dans le secteur des nouvelles technologies. Lui et son équipe acceptent des profils issus non seulement des domaines technico-scientifiques, mais aussi des personnes issues de la philologie, de la philosophie et même des sciences humaines.
Sur 30 projets présentés, il n'investit que dans un seul. Tout d'abord, il s'assure que l'équipe fondatrice est diversifiée, équilibrée et qu'elle a une expérience préalable de la création d'entreprise. Il poursuit en vérifiant qu'au moins l'un d'entre eux connaît la technologie et le développement. Enfin, le marché, assurez-vous qu'il s'agit d'un marché où la concurrence est faible et importante.
En ce qui concerne la formation professionnelle, il pense la même chose que pour l'enseignement universitaire. Il ajoute que les gens n'étudient que lorsqu'ils sont jeunes et que cela ne peut être le cas. Comme lui, il faut se recycler et s'adapter à de nouveaux domaines.
Certaines d'entre elles sont des équipes mixtes, ce que M. Casas considère comme très viable “tant qu'il s'agit de quelque chose d'évolutif”. Il considère l'Espagne comme la porte d'entrée en Europe pour les entreprises latino-américaines et vice-versa. En outre, la présence d'équipes décentralisées permet à l'une de s'occuper du marché européen tandis qu'une autre s'occupe du marché américain.
Bien qu'il n'ait pas d'expérience dans les îles Canaries en tant qu'entrepreneur ou investisseur, il a constaté un grand intérêt pour le commerce électronique. Comme il y a moins de concurrence, il y voit l'occasion pour une partie de l'équipe de travailler à distance depuis l'archipel.
Josep Casas assure que la présence de moyens de transport à destination et en provenance de La Palma place les îles comme La Palma en bonne position. Il souligne que l'important est de savoir qui forme l'équipe et qu'en choisissant un marché avec peu de concurrence, l'emplacement, que ce soit à Madrid ou à Barcelone, a peu d'importance.
Il assure également que, si l'on investit davantage dans les phases précoces aujourd'hui, c'est parce que les équipes sont meilleures. Comme l'investissement est moins risqué, le risque est plus élevé.
En ce qui concerne la tokenisation, M. Casas ne peut s'appuyer que sur son expérience sur une place de marché NFT, car ce système est relativement nouveau. Il prévient que, comme pour toute nouveauté, “il y a des choses qui fonctionnent bien et d'autres qui fonctionnent mal”.
Enfin, il conseille à ceux qui veulent investir de ne pas le faire avec des fonds propres essentiels, seulement 10 ou 15 %. La création d'une start-up est un processus à long terme, “soyez donc patient”, car de nombreux changements interviennent et l'augmentation des liquidités peut prendre entre sept et huit ans.
Incubateur de startups et softlanding des îles Canaries:
Impulsa Ventures est un incubateur pour les startups en phase de démarrage installé aux îles Canaries. Cet incubateur travaille avec des talents universitaires (tant en Espagne qu'en Amérique latine), axés sur des domaines tels que l'énergie, le gouvernement, l'économie bleue, la culture, le tourisme...
Impulsa Ventures travaille main dans la main avec des partenaires publics et privés, alignés sur les ODD et l'Agenda 2030. L'incubateur aide les startups britanniques, italiennes et d'autres pays européens à s'établir aux Canaries, espace bénéficiant d'un traitement fiscal exclusif en Europe, et d'un climat et de services qui attirent chaque année des millions de personnes du monde entier.
Compte tenu de la situation géographique des îles Canaries, Impulsa Ventures facilite également les connexions entre les startups et les entrepreneurs d'Amérique latine, des pays arabes, d'Afrique ou d'Asie.
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